TD Algèbre : Anneaux

Énoncé

EX 4

Ai<

1.

  • 1A
  • A
  • iA
  • iA

+iA

On vérifie aisément que :

  • +i est un groupe abélien
  • 1,i+i
  • si a,b+i, ab

donc c’est un sous-anneau de , donc un anneau, et :

A+i

et on a l’égalité.

L’unicité est triviale (identifier parties réelles et parties imaginaires).

2.

Soit fEnd(A).

  • n,f(n)=n (facile)
  • $f(a+ib) = \underbrace{f(a)}{=a} + f(i)\underbrace{f(b)}{=b}$

De plus :

f(i)2=f(1)=1

donc

f(i)=±i

Donc

End(A)={id,conj}

3.

N est multiplicatif, et N(1)=1

4.

A×={aAN(a)=1}={1,i,i,1}

Comme i2=1, or(i)4, donc or(i)=4

Donc A× est cyclique, d’ordre 4 :

A×={aAN(a)=1}/4

EX 22

1.

M1 :

Observation géométrique dans le plan complexe.

M2 :

Si au+iv prend les entiers les plus proches de u et v (qui sont à une distance inférieure à 1/2 de ces derniers).

2.

Calcul.

3.

Soit 𝛼[i] tq a,b[i][i]× tq

𝛼=ab

alors

N(𝛼)=N(a)N(b)

Or : N(a),N(b)>1

donc

N(𝛼) n’est pas premier.

4.

a).

Mq [i]/(p)(/p)[T]/[T2+1]

[i]/(p)f(/p)[T]/[T2+1] quotient  quotient [i](/p)[T]ff(i)ffmodp[T]

1.

𝜑:ff(i)

fKer(p)

f(i)=0

Or :

f=(T2+1)Q+R degR1R=aT+b f(i)=0ai+b=0{a=0R=0b=0T2+1f

Donc

[i]/(p)f(/p)[T]/[T2+1] quotient 𝛾:ffmodT2+1[T]/[T2+1][i](/p)[T]ff(i)𝜓:ffmodp[T]

Mq Ker(𝛾𝜓)=(p)+(T2+1)

𝛾𝜓(p)=𝛾(0)=0 𝛾𝜓(T2+1)=𝛾(T2+1)=0 (p)+(T2+1)Ker(𝛾𝜓)

Réciproquement :

𝛾𝜓(f)=0(fmodp)modT2+1=0

Soit g(/p)[T] tq fmodp=g(T2+1)

fmodp=(T2+1)g

Soit g[T] tq gmodp=g

fmodp=(T2+1)gmodp h;ph=f(T2+1)g
[i]/(p)f(/p)[T]/[T2+1]𝜓 quotient 𝛾:ffmodT2+1[T]/[T2+1][i](/p)[T]𝛾:ff(i)𝜓:ffmodp[T]

Idem :

𝜓:[i][i]/(p)

𝛾:[T][i][T]/(T2+1)

Mq Ker(𝜓𝛾)=(p)+(T2+1)

  • 𝜓𝛾(p)=𝜓(p)=0

    𝜓𝛾(T2+1)=𝜓(0)=0

  • 𝜓𝛾(f)=0𝛾(f)Ker(𝜓)

    Soit a[i] tq 𝛾(f)=pa

    Soit g[T] tq a=g(i)

    𝛾(fpg)=0h[T];fpg=(T2+1)hf=(T2+1)h+pg

b).

(p) irréductible dans [i] $p3(4)T2+1 irréductible dans /p[T]T2+1 n’ pas de racine dans /p[T] il n’existe pas d’éléments d’ordre 4 dans (/p)×

Or :

p2 :

p est irréductible [i]/(p) est un corps /p[T]+(T2+1) est un corps  p1(4)4p1(p1)=4b or(a)=p1or(g=ab)=4
p3(4)4p1 il n’y a pas d’éléments d’ordre 4

p=2 :

2=(1+i)(1i) donc 2 n’est pas irréductible.


Soit p1(4)

p=aba,b[i][i]×

N(p)=p2=N(a)N(b)pN(a)N(b)pN(a)pN(b)p=N(a)=N(b)(N(a),N(b)>1)

NB :

a=(p12)! est une formule explicite d’une racine carrée de 1, par le théorème de Wilson ((p1)!1(p)).

Addendum :

Mq p est n’est pas irréductible ssi il est somme de deux carrés.

: Si u,v2; p=u2+v2>1

p=(u+iv)(uiv)

n’est pas irréductible dans [i]

: Si p n’est pas irréductible dans [i], p=𝛼𝛽, avec

  • N(𝛼)>1
  • N(𝛽)>1
p2=N(p)=N(𝛼)N(𝛽)N(𝛼)=N(𝛽)=p=(𝛼)2+(𝛼)2

Soit p premier impair.

{b0(p)a2+b2=0(p)

Soit 𝛼=ab1 dans /p.

𝛼2=1,

or(𝛼)=4p=1(4)

Si p3 irréductible, p=a2+b2

Or

{a2=0 ou 1(4)b2=0 ou 1(4)

Donc p3(4)

p𝛼2+1

Si p=1(4),

𝛼×;𝛼2=1(p)

p(𝛼+i)(𝛼i)

dans [i]

Si p divise l’un des deux, il divise l’autre par conjuguaison et donc p2i

p ne divise aucun des 2.

NB :

  • On aurait aussi pu considérer l’idéal I=(𝛼+i,p)=(u+iv) (principal). Puis on continue de même.

  • cf. Loi de réciprocité quadratique de Gauss.

EX 2

1.

Existence : de même que dans EX 4.

Unicité : 2 n’est pas rationnel.

2.

On procède de même que dans EX 4.

  • Ne pas oublier que ce sont bien des morphismes.

3.

M1 :

Multiplicativité, et N(1)=1.

M2 :

C’est multiplicatif car c’est un produit de morphismes d’anneaux (donc multiplicatifs), et l’image de 1 vaut 1.

4.

On vérifie qu’en toute généralité : un morphsime de monoïdes envoie les inversibles sur les inversibles.

Pour la réciproque, on utilise N=id×conj

5.

Si

1<u+2v<3

alors

13<|u2v|<1

Si |u2v|=u2v :

On trouve que v=0 : impossible.

Si |u2v|=u+2v :

alors u=1, et v=1.


On note n le plus grand entier tel que :

(1+2)n|a|<(1+2)n+1

Et on se ramène à l’intervalle ]1,3[

Cas général : théorème de Dirichlet.

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