TD2 : Équipotence, Dénombrabilité

TD 2

EX1

  1. Soit n1.

Mq (3n3)=3(n3)+6n(n2)+n3

$⟦1,3n⟧ = \underbrace{⟦1,n⟧}{≝ A} \sqcup \underbrace{⟦n+1,2n⟧}{≝ B} \sqcup \underbrace{⟦2n+1,3n⟧}_{≝ C}$

Une partie de 1,3n est constituée :

  • Soit d’un élément de A, d’un élément de B et d’un élément de C (il y en a n3)
  • Soit de deux éléments d’un des trois ensembles, et d’un élément d’un autre : il y a n(n2) quand ces ensembles sont fixés, 6 fois plus quand ces ensembles peuvent valoir A, B, ou C.
  • Soit de 3 éléments d’un des trois ensembles : il y a (n3) quand cet ensemble sont fixé, 3 fois plus quand il peut valoir A, B ou C.

EX2

Le cercle a un périmètre de 1. Disons que c’est 𝕌, sans perte de généralité. On se donne une partie A de 𝕌 vérifiant la propriété de l’énoncé : mes(A)<1/2. On pose 𝕌+z𝕌|Im(z)0

ABS : Si ce n’était pas le cas, alors :

f{A𝕌+z{z si z𝕌+z sinon vérifierait f(A)𝕌+, ce qui est absurde, par définition de A (puisque 1/2mes(f(A))<mes(A) ).

EX 3

Supposons que m1<<mn+1.

(Considérons fmi{{m1,,mn+1}{mi}0,mi1mmmodmi)

mi=2kiqi avec qi impair.

f{{m1,,mn+1}{1,3,5,,2n1}miqi

Par le principe des tiroirs, il y a deux qi,qj égaux, donc mi divise mj ou mj divise mi (celui qui a la plus petite valuation 2-adique divise l’autre).

EX 4

M1. Toute partie finie F de peut être associée de manière bi-univoque à l’entier :

iFpipj est le j-ème nombre premier.

M2. 𝒫f()=k𝒫(0,k)

EX 5

Tout nombre décimal d=F𝒫f()ai10i :

M1. peut-être associé de manière injective à une suite finie (ai)F𝒫f()0,9() (en ignorant les développement cofinaux à 9).

M2. peut être associée de manière injective à l’entier :

iFpiaipj est le j-ème nombre premier.

M3. On peut aussi qu’on nombre décimal d est la donnée d’un entier k et d’un entier naturel n, puisque d est de la forme k10n.

EX 6

En posant n|𝛴|, 𝛴 est équipotent à 1,n()

Argument diagonal de Cantor pour 𝛴.

EX 7

M1. Argument diagonal de Cantor.

M2. Bijection avec 𝒫() en associant à a0,1 de manière bi-univoque l’ensemble des indices tels que ai=1

EX 8

À tout réel r, on associe une suite de rationnels (ri)i(2) tendant vers r (car est dense dans ).

Or, s’injecte dans l’ensemble des parties de la forme pij, où pi est le i-ème nombre premier (à toute f, on associe la partie 𝛷(f)pif(i)i , et réciproquement).

Alors 𝛷() convient, puisque deux parties égales correspondent à des réels égaux, et 𝛷() dans lequel s’injecte (et qui est donc non dénombrable).


u1,2

Iu={mots unu0}

(Iu)u1,2

Si uu : Soit n0 tq un0un0 :

|IuIu|n0

EX 9

  • À toute fonction f, on associe de manière injective le réel if(i)10i

  • À tout réel r=iai10i, on associe de manière injective la fonction f définie par : i,f(i)=ai

EX 10

1) On a : mn<nm, donc mn+mn<nm+mn (inégalité de gauche) et mn+mn<nm+mn (inégalité de droite).

2) Par récurrence (trivialement fondée) : si c’est le cas à l’étape k, montrons que ça le reste à l’étape k+1.

Si nmmn=1, alors on a bien (m+m)nm(n+n)=1, et (n+n)mn(m+m)=1.

3) Il y a une relation de Bézout entre numérateur et dénominateur.

4)

1=nmmn=n(mm)m(nn)=m(nn)n(mm)

mqnp1=nmmn

npmq1=nmmn

n+n+m+m(n+m)×1+(n+m)×1(n+m)(mqnp)+(n+m)(npmq)=nmq+mmqnnpmnp+nnp+mnpnmqmmq=(nmnm)(p+q)=p+q

5) 0/1<p/q<1/0

Si m/n<p/q<m/n

  • Cas 1 : Si p/q=(m+m)/(n+n) : OK
  • Cas 2 : Si m/n<p/q<(m+m)/(n+n) : avec la Q4 :
    • D’une part : n+n+m+mp+q
    • D’autre part : n+n+m+m+m+np+q

Donc : $\underbrace{n+n’+m+m}{u_k} \leq \underbrace{n+n’+m+m’ + m + n}{u_{k+1}} \leq p + q$

u croît et est majorée ⟶ stationne (suite d’entiers), et forcément en p/q (sinon on réitère le processus).

  • Cas 3 : idem.

5)

En={p/q obtenue à l’étape n}

donc

+=nEn est dénombrable.

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