TD 1 : Introduction

Énoncé

Chargée de TD : Marie FORTIN

EX 1

1.

𝒜1 :

%3 0 0 0->0 a,b 1 1 0->1 a 2 2 1->2 b 3 3 2->3 a
L(𝒜1)=(a+b)aba

DFA :

%13 0 0 0->0 b 1 1 0->1 a 1->0 a 2 2 1->2 b 2->0 b 3 3 2->3 a 3->0 a,b

%29 0 0 0->0 a,b 1 1 0->1 a 2 2 1->2 a,b 3 3 2->3 a,b
L(𝒜2)=(a+b)a(a+b)2

DFA :

%39 0 0 0->0 b 1 1 0->1 a 1->0 a 2 2 1->2 a,b 3 3 2->3 a,b 3->0 a,b

2.

Par un automate déterministe ! car l’automate précédent a, pour n=3, 6<8 états et reconnaît bien

𝛴a𝛴n1

On construit une injection de 𝛴n1 dans l’ensemble des états Q.

𝜑{𝛴n1Qw𝛿(q0,w)

Montrons que 𝜑 est injective :

  • Si, par l’absurde : ww et
𝛿(q0,w)=𝛿(q0,w)

alors il on note i (1in) un indice tel que

a=wiwi=b

(sans perte de généralité)

Donc comme l’automate est déterministe :

  • 𝛿(q0,wai)F car a est en n-ième position avant la fin dans wai
  • 𝛿(q0,wai)F car b est en n-ième position avant la fin dans wai

: c’est absurde.

Donc 2n1=|𝛴n||Q|

3.

2n majore clairement le nombre d’états de l’automate déterminisé, en construisant l’automate des parties.

Et dans certains cas (cf. question précédente), tout DFA reconnaissant L a au moins 2n1 états.

EX 2

1.

Principe des tiroirs.

2.

Car sinon : Soit N le nombre d’états de l’automate.

On applique la deuxième version du lemme de l’étoile à aN1bN1 : il existe k1 tel que les mots aN1(bk)bN1k sont reconnus, ce qui est absurde.

3.

a).

Soit

uL#(#+L)𝛴
  • Si u𝛴 : Ok
  • Sinon : u#+L

    Avec N=1 :

    u1=𝜀,u2=#,u3=v

    alors u1u2u3L#

b)

Contraposée : Si L# est reconnaissable, montrons que L est rationnel.

On sait que #+L est rationnel, par hypothèse.

Soit 𝜇 un morphisme tel que :

{𝜇(#)=𝜀a#,𝜇(a)=a

Alors

L=𝜇(#+L)

et L est donc rationnel.

c).

Si L# satisfait la seconde version du lemme :

wL, avec w=v1v2v3, où

#w=#v1v2v3L#

Si |v2|N,

(u1,u2,u3);#v1u1(u2)u3v3L##L v1u1(u2)u3v3L

4.

a).

L$ satisfait la seconde version :

Pour n=3 :

w=v1v2v3L avec |v2|3

  • Si $v2 :

    v2=u1$u2u3v1u1$u3v3L
  • Si $v2 :

    v2L2v2=u1a𝛴u3v1u1au3v3L2L

b).

Supposons L# régulier.

Alors

L1=L#régulier($+𝛴)$+régulier

est régulier.

Soit 𝜇 le morphisme qui envoie a𝛴 sur a, $ sur 𝜀, alors

L=𝜇(L1)

est régulier

c).

Supposons que L# satisfait 3) pour un certain n.

Soit

w=u0u1unun+1L

avec ui𝜀 pour 1in

Pour u=a1ak,

\(\overline{u} = $ a_1 $$ a_k \)$

u0u1un+1L1L# j<k,u0u1uj(uj+1uk)uk+1un+1L#

donc L1

Donc

u0u1uj(uj+1uk)uk+1unun+1L

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