TD1 : 𝛽-réduction et 𝛼-renommage
EX 1
1.
- $(𝜆x.𝜆y.x)x$
- $𝜆x.x$
- $(𝜆x.𝜆x.x)x$
- $(𝜆x.𝜆y.y)x$
- $(𝜆x.𝜆y.y)(𝜆x.x)$
digraph {
rankdir=TB;
A[label="(𝜆x.𝜆y.y)(𝜆x.x)"];
B[label="(𝜆y.y)"];
C[label="(𝜆x.x)"];
D[label="(𝜆x.𝜆y.y)x"];
A -> B;
C -> B;
D -> B;
}
digraph {
rankdir=TB;
A[label="(𝜆x.𝜆y.x)x"];
B[label="(𝜆z.𝜆y.z)x"];
C[label="(𝜆y.x)"];
A -> B;
B -> C;
}
EX 2
1.
\[(𝜆x.𝜆y M x) = (𝜆x.𝜆y N y)\]Montrons que :
- $M = 𝜆z.u$
- $N = 𝜆z.v$ où $u$ et $v$ sont des termes clos.
Ces termes $M$ et $N$ conviennent clairement, et réciproquement, la seule variable qu’il peut y avoir dans $u$ est $z$.
Si $u$ contenait $z$ :
\[(𝜆x.𝜆y.u[z:=x]) = (𝜆x.𝜆y.v[z:=y])\]Donc, comme $u$ et $v$ sont $𝛽$-normaux, l’égalité précédente est une égalité syntaxique (modulo $𝛼$-renommage), d’où :
\[u[z:=x] = v[z:=y]\]Or : $fv(u[z:=x]) = fv(v[z:=y])$
Or : $x$ appartient au premier ensemble, $y$ au deuxième, et comme ces ensembles sont de cardinal 1 ($z$ était la seule variable libre de $u$), $x=y$, ce qui n’est pas.
2.
\[(𝜆z.𝜆s. s (M s z)) = (𝜆z.𝜆s M s (s z))\] \[M_0 ≝ 𝜆x.𝜆y.y \\ M_1 ≝ 𝜆x.𝜆y.(x y) \\ M_2 ≝ 𝜆x.𝜆y.x (x y)\]etc…
EX 3
\[T ≝ 𝜆x.𝜆y.x \\ F = 𝜆x.𝜆y.y\] \[AND = 𝜆b_1 𝜆b_2 b_2 b_1 F \\ OR = 𝜆b_1 𝜆b_2 b_2 T b_1 \\ NOT = 𝜆b 𝜆x 𝜆y b y x\]EX 4
$⟶ ⊊ ⟹$ :
Par récurrence (le cas de base étant la réflexivité).
Inclusion stricte :
\[((𝜆x.x)y)((𝜆x.x)y) ⟹ yy\]mais
\[((𝜆x.x)y)((𝜆x.x)y) \not ⟶ yy\]$⟹ ⊊ ⟶^\ast$ :
Par récurrence sur la structure des $𝜆$-termes : on $𝛽$-réduit les $𝜆$-termes l’un après l’autre.
Inclusion stricte :
\[((𝜆x.x)(𝜆x.x))y ⟶^\ast y\]mais :
\[((𝜆x.x)(𝜆x.x))y \not ⟹ y\]
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